Le Journal du Laserdisc et des Passions
ALADDIN : un film fantastique, féérique et magique
Robin WILLIAMS et l'animation sont nés l'un pour l'autre, et ils se rencontrent finalement dans "Aladdin". L'extraordinaire rapidité d'expression et d'invention comique de Williams ne pouvait réellement s'exprimer à travers des personnages en chair et en os. Sa capacité à se fondre dans des caractères très différents à toute allure est stupéfiante et unique. Dans "Aladdin", il est enfin libre, et joue le génie qui jouit de l'entière liberté de prendre toute les formes imaginables, de devenir instantanément quelqu'un ou quelque chose.

Le génie est la plus belle trouvaille du film, qui se révèle superbe au niveau de l'animation, s'inscrivant dans la lignée de "The Little Mermaid" et de "Beauty and the Beast". Par rapport aux deux chefs d'oeuvre précités, "Aladdin" pêche un peu dans sa profondeur scénaristique : on ne retrouve pas la profondeur des sentiments entre la Belle et la Bête avec Aladdin

et Jasmine. Le couple est romantique certes, attachant, mais trop parfait. Les animateurs ont dessiné des personnages de rêve qui ne prennent pas la dimension humaine de ceux de "Beauty and the Beast".

Presque tous les meilleurs moments du films nous sont apportés par le génie et les personnages dits "secondaires", comme le rondouillard et naïf sultan, l'irascible et diabolique perroquet Iago, Abu le singe voleur et sympa et l'extraordinaire tapis volant. Ce dernier possède une complète personnalité, sauvant de nombreuses fois le héros par sa vitesse et son amitié.

C'est avec le génie que le show commence et s'instal

le. On aimerait savoir quels sont les meilleurs : les images ou les mots ?

Williams ne cesse d'adapter son flot de paroles à ses multiples personnages, dans un tourbillon animé, qui tient du...génie !

Une curiosité du film réside dans l'utilisation de stéréotypes ethniques. La plupart des personnages arabes ont des

caractéristiques faciales exagérées ! Des gros nez, des lèvres épaisses, des fronts dominant des sourcils épais... Mais, Aladdin et la princesse ressemblent à de jeunes blancs américains, des adolescents modèles. Pourquoi les personnages du film ne viennent pas du même moule racial ? On retrouve là la particularité du personnage Lumière dans "Beauty and the Beast" seul français à avoir un accent français parmi d'autres... français !

Enfin, last but not least, "Aladdin" est une nouvelle féerie musicale des compositeurs Alan Menken et Howard Ashman, digne de "The Little Mermaid" et de "Beauty and the Beast". It's perfect !

Aladdin Vue-2
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